Archphoto al quartier Frugès di Le Corbusier
Archphoto al quartier Frugès costruito da Le Corbusier nel 1925 per l’industriale dello zucchero Henry Frugès a Pessac, nei sobborghi di Bordeaux.
“Je vous autorise à réaliser dans la pratique vos théories, jusque dans leurs conséquences les plus extrêmes; je désire atteindre à des résultats vraiment concluants dans la réforme de l’habitation à bon marché : Pessac doit être un laboratoire. je vous autorise pleinement à rompre avec toutes les conventions, à abandonner les méthodes traditionnelles. En un mot clair; je vous demande de poser le problème du plan de la maison, d’en trouver la standardisation, de faire emploi de murs, de planchers, de toitures conformes à la plus rigoureuse solidité et efficacité, se prêtant à une véritable taylorisation par l’emploi des machines que je vous autorise à acheter. Vous munirez ces maisons d’un équipement intérieur et de dispositifs qui en rendent l’habitation facile et agréable. Et quant à l’esthétique qui pourra résulter de vos innovations, elle ne sera plus celle des maisons traditionnelles, coûteuses à construire et coûteuses à entretenir, mais celle de l’époque contemporaine. La pureté des proportions en sera la véritable éloquence”.
Così scriveva il committente a Le Corbusier invitandolo a fare del quartiere un laboratorio della sperimentazione e della verifica dei suoi principi architettonici. Pessac è un quartiere popolare, costruito per gli operai che oggi i suoi abitanti vogliono tutelare avviando la pratica di riconoscimento, da parte dello Stato, di monumento storico. Archphoto ne ha parlato con Magali Loncan presidente dell’associazione di abitanti “Vivre aux Quartiers Modernes Fruges “.